✨ Restaurer les connexions perdues – ou la fois où j’ai croisé Hermès (et pas Zazie) dans le métro

Série Mytho-parentalité – Prologue
Parce que même les dieux grecs prennent parfois le métro londonien.
Et que dans chaque geste du quotidien… se cache un archétype.

Il y a des objets qui ne sont pas juste des objets.
Et des anecdotes qui ne sont pas là par hasard.

L’autre jour, dans le métro londonien, ma fille repère un téléphone abandonné.
Il est éteint. Personne ne le réclame. On demande dans le wagon. Rien.

Alors on descend à la station suivante, et on le remet au guichet.

Un geste simple.
Un geste normal.
Un geste juste.

Simplement.
(Simplement… et tellement plus que ça.)

📱 Série : “maman trouve des téléphones”

Dans notre famille, c’est presque une blague récurrente :

• un téléphone dans le Jardin du Luxembourg ? Maman le trouve.

• un autre dans une rue passante ? Maman le ramasse.

• un troisième en sortant d’un parc ? Encore maman.

Même mes enfants s’en amusent : « Il n’y a qu’à toi que ça arrive. »

Et moi je souris, parce que je crois que ce n’est jamais totalement un hasard.

🕊 Ce qu’on rend vraiment

Un téléphone, ce n’est pas qu’un objet.
C’est un doudou numérique. Un carnet d’adresses. Un album photo.
Un centre névralgique de souvenirs, de musiques, de messages.

C’est un lien vers les autres.
Un lien vers soi.
Un lien au monde.

Alors quand on le rend, on ne rend pas juste un téléphone.
On rend l’accès à tous ces liens-là.

Je me souviens encore de ce jeune homme à qui j’avais rendu son portable perdu.

Il m’a regardée avec un mélange de soulagement, de gratitude et de surprise. Et il a dit :

« Vous m’avez sauvé la vie. »

Sans doute une façon de parler. Mais je pense aussi qu’il le pensait.

📞 Hermès dans le métro

Hermès, dieu messager chez les Grecs.
Celui qui reliait les mondes, portait les mots entre humains et dieux, faisait circuler l’invisible.

Hermès, c’est le dieu des liaisons invisibles.
Des ponts. Des passages. Des messages transmis.

Et moi, sans le savoir, j’ai souvent marché dans ses pas.
Non pas avec des sandales ailées, mais avec une boussole intérieure qui me pousse à restaurer ce qui relie.

Un téléphone oublié.
Une confiance perdue.
Un parent épuisé.
Un ado en vrac.
Un lien abîmé qu’on n’ose plus retisser.

🌀 Ce que mes enfants retiennent

Ce n’est pas tant ce que je leur dis.
C’est ce qu’ils me voient faire.

Rendre ce qui ne m’appartient pas.
Créer du lien quand ce serait plus simple d’ignorer.
Tendre la main, même quand c’est invisible.

Et je crois que c’est ça aussi, transmettre.
Pas avec des leçons.
Mais avec des actes.
Avec des gestes simples du quotidien.

👉 Et vous ? Quand avez-vous eu, vous aussi, l’impression de restaurer une connexion perdue ?
Un objet rendu ? Un message envoyé ? Une main tendue dans une dispute ?

🎯 Micro-action : Aujourd’hui, osez un geste Hermès : envoyez un mot simple, reprenez un fil laissé en suspens, ou demandez à votre ado :
« Avec qui tu t’es senti connecté aujourd’hui ? »

💡 “Restaurer une connexion, ce n’est jamais petit. C’est immense pour celui qui la reçoit.”

🐚 Si vous avez envie de retisser des liens familiaux abîmés ou distendus, je vous accompagne — en coaching ou en sophrologie — pour retrouver des ponts solides.
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👉 Envie de voir quels autres dieux se cachent dans nos vies familiales ?
Retrouvez tous les épisodes de la série Mytho-parentalité ici.

Mytho-parentalité ? C’est une nouvelle série d’articles, un peu comme des feuilletons.
Un pont entre mythologie et parentalité.

Parce qu’on peut apprendre à se relier, à se transformer, à mieux se comprendre…
En s’inspirant d’histoires millénaires.

Et parfois, tout commence par un téléphone trouvé dans le métro.
Et rendu. Juste rendu.

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