🎢 Parentalité : comme une descente en luge…
Vous êtes déjà monté·e dans une luge d’été ?
Moi oui – pour la première fois cet été (preuve à l’appui, il fallait bien immortaliser ce grand moment 😅 — je crois que ça pourrait faire un mème).
Assis dans un petit siège en plastique, on se croit maître du jeu : un levier magique qui fait frein et accélérateur, une piste bien tracée, et hop, en avant.
Facile, non ?
Sauf qu’au premier virage serré, tout bascule.
Même avant, quand on voit la première descente arriver… et qu’on réalise qu’on ne peut plus descendre (et croyez-moi, j’ai hésité).
Le cœur s’emballe, les mains se crispent, le vent siffle dans les oreilles.
On freine trop, on relâche trop, on crie un peu (ok, beaucoup dans mon cas 😅), on jure un peu aussi… et on rit — surtout à la fin, quand c’est fini.
Et là, à la descente (pendant le tour j’étais trop occupée à survivre), j’ai eu une révélation : être parent, c’est exactement comme descendre cette luge.
Vous ne me croyez pas ? Lisez ce qui suit et on en reparle à la fin.
Vouloir tout contrôler… et découvrir qu’on ne peut pas
Comme sur la luge, on aimerait avancer à la bonne vitesse, prévoir les virages, maîtriser chaque secousse.
On aimerait savoir à l’avance quand ça va tanguer, quand ça va filer tout droit, et quand ça va faire un peu peur.
Mais avec nos enfants, rien n’est jamais totalement prévisible.
Il y a des accélérations soudaines (les grandes étapes, les changements d’humeur), des virages serrés (les crises, les conflits), et parfois même des lignes droites apaisantes où on respire enfin.
Et heureusement qu’elles sont là, ces lignes droites : ce sont les moments où on savoure, où on recharge, avant la suite.
La mini-crise qui m’a ouvert les yeux
Je me souviens : j’étais tellement crispée que je freinais en continu.
Résultat ? J’ai failli m’arrêter… alors qu’il y avait partout des panneaux en majuscules : “INTERDIT DE S’ARRÊTER SUR LA PISTE”.
Et comme pas moyen de doubler, toutes les luges derrière moi devaient s’adapter à mon rythme d’escargot. (Pardon à vous, inconnus coincés derrière ma peur de maman qui ne voulait pas lâcher le frein 😅).
En parentalité, c’est pareil : à force de vouloir tout contrôler, on finit par bloquer le mouvement.
Et ça frustre tout le monde.
Freiner ou lâcher prise ?
Freiner tout le temps, c’est rassurant (pour celui qui freine)… mais on passe à côté des sensations, de la joie, du rire.
Ne jamais freiner, c’est grisant… mais risqué : on peut vite perdre pied.
La parentalité, comme la luge, c’est un équilibre mouvant :
👉 Entre sécurité et liberté.
👉 Entre contrôle et lâcher-prise.
👉 Entre guidage et confiance.
Et cet équilibre n’est pas figé.
Il se réinvente chaque jour, en fonction de l’âge de l’enfant, de la pente, et… de notre propre crispation sur le levier.
(Petite parenthèse : l’adolescence, c’est un peu comme les descentes les plus raides — ça va vite, ça secoue, et ça nous fait hurler plus fort que d’habitude 🙃.)
Le cadeau derrière le vertige
En bas de la piste, je tremblais encore un peu… mais j’avais le sourire.
Parce que c’est ça aussi, la parentalité : un mélange de peur, d’intensité et de joie (et parfois de soulagement).
Nos enfants sont ces virages surprises qui nous sortent du confort, nous bousculent… mais nous rappellent aussi que nous sommes vivants.
🎯 Nos enfants ne nous confient pas une piste tranquille. Ils nous offrent une luge sans notice.
Et avouons-le : même si on crie dans les virages… on remonte quand même pour un deuxième tour.
👉 Et vous, quel “virage en luge” avez-vous traversé récemment avec vos enfants ?
👉 Et si vous sentez que la descente devient trop vertigineuse, je peux vous accompagner pour trouver le bon rythme entre frein et lâcher-prise.