Je peux poser une limite sans porter la colère des autres
Le piège : croire que l’émotion de l’autre m’appartient
Parfois, on ne fait que dire non.
Non à une demande implicite.
Non à un fonctionnement qui ne nous convient pas.
Non à un glissement invisible mais bien réel.
Et soudain, l’ambiance change.
Quelqu’un se ferme. S’agace. S’éloigne.
Et on se retrouve à se demander…
“Qu’est-ce que j’ai mal fait ?”
Quand on ose dire non — même calmement, même sans heurt —
il arrive que l’autre se braque. Se vexe. Se mette en colère.
Et sans même s’en rendre compte,
on en vient à penser que cette colère est notre faute.
Mais dire non n’est pas agresser.
Se faire respecter n’est pas blesser.
Ce que je ne suis plus obligée de faire
- d’adoucir ma parole pour ne pas froisser,
- de me justifier pour qu’on me comprenne,
- de m’excuser pour avoir posé un cadre.
Je ne suis plus obligée de porter ce qui ne m’appartient pas.
Et je n’ai pas à m’excuser d’exister avec mes besoins.
Pas même devant mes enfants.
Il est possible d’être ferme sans être agressive
Parfois, il suffit de dire :
“Là, ce n’est pas possible pour moi.”
“Je préfère faire autrement.”
“Je comprends que ce soit inconfortable, mais je ne peux pas répondre à cette demande.”
Et pourtant, même ces phrases peuvent déclencher une tempête.
Non pas parce qu’elles sont violentes,
mais parce qu’elles bousculent une habitude : celle de dire oui.
Et cette habitude, on l’a souvent transmise (ou subie) très tôt.
Quand on apprend à nos enfants à être “gentils”,
on leur apprend parfois à se plier au confort de l’autre.
Et si on commençait par leur montrer qu’on peut dire non… sans casser le lien ?
Ne pas aller dans le sens de l’autre, ce n’est pas lui manquer de respect
Il est possible :
- d’être en désaccord sans entrer en conflit,
- de poser une limite sans couper le lien,
- de ne pas tout valider… tout en restant à l’écoute.
Mais cela demande de sortir d’un vieux réflexe :
celui de se rendre responsable de l’émotion de l’autre.
Ce que je choisis maintenant
Je choisis :
- de ne plus m’excuser d’être claire,
- de ne plus me justifier pour préserver l’ambiance,
- de me faire confiance sur ce qui est juste pour moi.
Et si quelqu’un est contrarié parce que je n’ai pas validé ses attentes implicites ?
Je respire. Je reste droite.
“Je ne suis pas responsable de ce qu’il projette sur mon refus.”
Poser une limite, c’est aussi se respecter
Ce n’est pas toujours confortable de poser une limite.
Mais c’est souvent nécessaire.
Et plus je m’autorise à le faire sans culpabilité,
plus je montre à mes enfants — et à moi-même —
qu’on peut exister sans se suradapter,
qu’on peut être en lien sans se trahir,
qu’on peut être ferme sans devenir dure.
Pourquoi je partage cela ici avec vous ?
Parce que dans les accompagnements que je propose, je vois chaque semaine des femmes et des parents pris·es dans ces micro-tensions.
Celles qui naissent quand on veut s’affirmer sans blesser,
quand on veut respecter les autres sans s’oublier.
Je vous accompagne à poser vos propres cadres,
à écouter vos besoins,
et à faire de la place à votre parole — sans violence, sans peur, sans surcharge.
📩 Envie d’en parler ? Écrivez-moi ici : www.hiccopampe.fr