Le tableau croisé dynamique de la parentalité
🖥️ Quand Excel me souffle une leçon de parentalité
J’étais en train de préparer un budget pour un événement familial.
Un truc simple au départ : quelques postes de dépenses, deux ou trois options à comparer, un peu de prévisionnel.
Et puis je me suis dit : “Tiens, je vais faire un tableau croisé dynamique, ce sera plus clair.”
Mauvaise idée.
Ou plutôt : excellente idée… mais bien plus révélatrice que prévu.
Parce que pendant que je me débattais avec mes lignes, mes filtres, mes formules (et mes soupirs), ça m’a sauté aux yeux (un peu comme un Eurêka) :
👉 “Mais c’est exactement ça, la parentalité.”
Un tableau croisé dynamique.
Ce machin d’Excel qui semble super pratique quand on regarde le modèle de démonstration…
Mais qui, dans la vraie vie, demande une sacrée dose de structure, de patience, et de souplesse mentale.
📊 Ce que personne ne vous dit sur les tableaux croisés dynamiques
Un tableau croisé dynamique, ce n’est pas juste un tableau magique ou compliqué.
C’est un outil qui répond à une question.
Il permet de croiser des données pour faire émerger du sens.
Mais pour ça, il y a quelques prérequis :
Il faut un tableau de données bien structuré.
Il faut savoir ce qu’on cherche (et ce qu’on veut montrer).
Et il faut accepter de tester, recommencer, corriger… avant que le résultat apparaisse.
👉 En parentalité, c’est pareil.
On manipule des émotions, des comportements, des besoins.
On tente des hypothèses, on croise des signaux, on s’épuise parfois.
Et puis, un jour, un petit déclic, un changement de regard… et tout s’aligne.
🗃️ Étape 1 – La collecte de données : tout commence par le chaos
Un tableau croisé dynamique ne fonctionne que s’il y a des données.
En parentalité, les “données brutes” sont nombreuses :
Crises du soir,
Bulletins scolaires,
Réveils en larmes,
Éclats de rire inattendus,
Silences trop longs,
Questions qui tombent à 22h12.
Mais comme dans Excel : une donnée seule ne veut pas dire grand-chose.
💡 Le piège : interpréter trop vite.
Une crise n’est pas un “problème à résoudre”. C’est un indice, une information, une pièce du puzzle. C’est peut-être en ça qu’on se trompe. On essaie de décoder, de donner du sens à cette crise mais on ne voit pas le tableau dans son ensemble, on fixe la pièce isolée, le détail en espérant y trouver la réponse.
🔍 Étape 2 – Le tri : regrouper pour mieux comprendre
En Excel, on filtre par mois, client, produit, projets, unités, B.U. ...
En parentalité, on apprend à filtrer par besoin, fatigue, angoisse, envie de lien…
L’enfant qui râle chaque dimanche soir n’a pas un “problème avec l’autorité”.
Il a peut-être une angoisse de séparation, ou un trop-plein sensoriel du week-end.
✨ Observer avec recul, c’est retrouver notre valeur ajoutée d’adulte : Décoder.
Ne pas réagir au quart de tour. Ne pas se laisser piéger par l’apparence. Car tout le mode le sait, les apparences sont bien souvent trompeuses.
🔄 Étape 3 – Changer de filtre pour changer de regard
L’immense avantage d’un tableau croisé dynamique, c’est sa souplesse.
On peut faire pivoter les colonnes, changer les entrées, tester une nouvelle lecture.
En parentalité, c’est une compétence clé.
👉 Votre enfant refuse de faire ses devoirs ? Ce n’est peut-être pas un problème de volonté.
Et si c’était un besoin de sens ?
Ou un doute sur sa compétence ?
Ou une peur d’être jugé·e ?
Ou peut-être cela cache-t-il un trouble comme un trouble DYS ou un TDAH ?
Changer de filtre, c’est sortir de l’interprétation automatique.
C’est se poser une autre question.
Et parfois, une seule question différente débloque toute la lecture.
💥 Et parfois, on frôle le bug mental…
Soyons honnêtes : qui n’a jamais eu envie de balancer l’ordinateur par la fenêtre en tentant de faire un tableau croisé dynamique ?
Tout semble bancal. Le résultat ne s’affiche pas. Pas comme il faut ou pas du tout, il y a des messages d’erreurs dns les colonnes de formules ou c’est juste bizarre, incohérent.
On modifie, on teste, on soupire… et au bout d’un moment, on baisse les bras.
On se dit que ce truc est juste trop compliqué, qu’on ne va jamais y arriver.
On sent monter la fatigue, l’agacement, le doute.
Et puis, sans crier gare, un petit changement.
Une colonne déplacée. Une case oubliée qu’on remplit enfin. Ou simplement… un regard posé à tête reposée.
Et là, miracle : tout s’aligne.
En parentalité, c’est la même chose.
On croit que c’est fichu. Que le lien est cassé. Que nos efforts sont inutiles.
Et puis, un soir, on tente un mot différent, un silence en plus, un regard plus doux.
Et tout se remet en mouvement.
👉 C’est rarement spectaculaire.
Mais souvent déterminant.
🧠 Et en vrai, j’ai appris comment ?
Pas avec un tutoriel parfait ou une méthode miracle.
J’ai appris à faire des tableaux croisés dynamiques en regardant l’aide Excel, oui, mais surtout en testant, en me plantant, en recommençant, en modifiant une case après l’autre, parfois à l’aveugle.
J’ai appris en observant d’autres tableaux bien faits, en les décortiquant pour comprendre comment ils avaient réussi à afficher ce que moi je n’arrivais pas à voir.
Et petit à petit, j’ai transposé à mon propre tableau, en l’adaptant à mes données, mon besoin, ma logique à moi.
Et là encore, la métaphore est limpide :
👉 C’est exactement ce que fait un parent attentif. Il observe, il se renseigne, il apprend, il adapte (et parfois va chercher de l’aide à l’extérieur).
⚠️ Étape 4 – Accepter les erreurs (et les bugs)
Vous pensiez avoir tout compris.
Et puis, jeudi matin, il vous claque la porte au nez. Ou explose pour une tartine trop grillée.
Comme dans Excel, il suffit parfois d’un filtre mal positionné ou d’une formule oubliée pour que tout se dérègle.
Et c’est normal.
Parce que la parentalité, ce n’est pas un tableau figé.
C’est un fichier vivant. Instable. Imparfait. Humain.
🔁 Le bug n’est pas un échec. C’est un passage obligé ou plutôt un passage normal. Cela arrive et cela fait partie de la vie.
Et parfois, on passe un temps fou à essayer de comprendre… jusqu’à ce qu’un petit détail change tout. Et que le bon affichage apparaisse.
✅ Étape 5 – Quand tout s’aligne
Il y a ces moments magiques.
Ce regard échangé sans mot.
Cette question posée au bon moment.
Cette routine ajustée… et qui fonctionne.
Et soudain, l’ambiance change. Le lien se répare. Le message passe.
Comme dans Excel, quand le tableau s’éclaire, fluide, limpide.
Et qu’on se dit : “Ah. Voilà. C’est ça que je cherchais.”
Mais pour en arriver là… il a fallu collecter, trier, observer, tester, rater, recommencer.
🔎 Ce que ce tableau vous dit, en vrai
Vous n’avez pas besoin d’être un parent parfait.
Vous avez besoin de donner du sens à ce que vous observez.
De changer de regard.
De vous autoriser à tester, à buguer, à faire “annuler” puis “réessayer”.
Parce que c’est comme ça qu’on apprend.
🎯 Et si vous construisiez votre propre tableau parental ?
👉 Dans mes accompagnements, je vous aide à :
Identifier les vraies données derrière les comportements,
Clarifier l’objectif : qu’est-ce qu’on veut comprendre, apaiser, transformer,
Créer un cadre plus fluide, plus ajusté, plus vivant.
📌 Parce qu’un comportement, c’est une information,
📌 Parce que votre enfant n’est pas un bug,
📌 Et parce que vous avez déjà les données en vous,
il suffit parfois de pivoter la table, ensemble.
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Un filtre à la fois. Un pas à la fois.