Ce que Doisneau m’a soufflé (sur les parents, la poésie et la résistance douce)
Et il n’est même pas au courant qu’il m’a soufflé tout ça !
L’autre jour, j’ai visité l’exposition consacrée à Robert Doisneau au musée Maillol. (D’ailleurs allez-y, c’est une très belle exposition ! J’y ai traîné mes enfants, et au final ils ont aimé, pas forcément tout, mais globalement ils ont apprécié la visite).
Je ne m’attendais pas à une révélation. Et pourtant… quelque chose m’a traversée.
Il y avait là, sur ces clichés en noir et blanc, des enfants pas sages, des amoureux gauches, des passants anonymes, des visages ordinaires (et moins ordinaires d’ailleurs), des clins d’oeil à la vie et à l’humanité, un regard tendre et plein d’humour aussi, mais de clichés habités d’un éclat indéfinissable. Il y avait du flou, du mouvement, des regards qui disent plus que les mots.
Et j’ai compris que Doisneau ne photographiait pas seulement des gens.
Il captait une vérité.
Il offrait une place à l’invisible.
Et il résistait, à sa façon.
🎯 Ce qu’il montrait, moi aussi je le cherche.
Pas avec un appareil photo, mais avec mes outils à moi :
- des mots,
- des métaphores,
- des séances où l’on parle de charge mentale, d’autorité, de liens, d’adolescence et de vulnérabilité,
- un blog où je raconte des scènes qui ont l’air de rien… mais qui révèlent tout.
Je me suis reconnue dans son regard décalé, dans sa tendresse un peu rebelle, dans sa façon de montrer les bords, de donner une lumière nouvelle à ce qu’on croyait déjà connaître.
📸 Doisneau photographiait les marges. Moi aussi. A ma façon.
Les parents fatigués, les ados incompris, les enfants trop vifs ou trop sensibles.
Les gestes qui passent inaperçus.
Les colères sans mots.
Les tentatives bancales pour faire famille malgré les turbulences.
Ce sont eux que je mets au centre.
Ce sont eux, les visages flous et magnifiques de notre quotidien.
Pas pour les plaindre. Jamais pour les plaindre.
Pour les révéler.
✊ Une forme de résistance
Il y avait dans les clichés de Doisneau une façon de dire : “Je vois ce que vous ne voyez plus. Je le célèbre.”
Il posait un regard d’enfant sur un monde d’adultes désabusés.
Et moi ?
Peut-être que, sans le savoir, je fais un peu pareil.
J’aide les familles à retrouver l’émerveillement, la légèreté, la conscience de ce qui compte vraiment.
J’aide les femmes, les mères, les pères à se reconnecter à leur voix intérieure, à leur intuition, à leur feu sacré… at aussi à leur enfant intérieur pour qu’il se connecte à leur enfant.
💫 Et si c’était ça, mon art ?
Ce que Doisneau faisait avec la lumière, je le fais peut-être avec la clarté intérieure.
Ce qu’il faisait avec les enfants dans la rue, je le fais avec les enfants dans les familles, dans mon cabinet.
Ce qu’il faisait avec les silences et les angles morts, je le fais avec les non-dits et les tensions invisibles.
Alors non, je ne suis pas photographe.
Mais peut-être suis-je, moi aussi, une chercheuse de poésie dans le réel. De merveilleux dans la quotidien. De magie dans la vie.
Et ce blog, ce cabinet, ces ateliers… ce sont mes tirages argentiques à moi.
✍️ PS :
Est-ce que cela vous parle aussi ?
Vous arrive-t-il de vous sentir à contre-courant ?
D’avoir l’impression de voir ce que les autres ne voient plus ?
D’essayer de rallumer des lumières là où tout semble terne ?
👉 Vous êtes peut-être, vous aussi, un·e poète du quotidien.
Alors bienvenue dans le club des résistants doux.
Et si on continuait, chacun à notre manière, à faire émerger la beauté là où d'autres ne voient que le banal ? 🌿
💌 Pour découvrir comment je vous accompagne dans cette démarche, du flou vers la clarté, du trop-plein vers l’essentiel :
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