Management et parentalité : l’art de mieux se connaître pour mieux guider

Et si manager une équipe ou élever un enfant reposait sur la même posture intérieure ?
Et si pro et perso n’étaient pas des mondes opposés, mais des terrains d’apprentissage connectés ?
Grandir avec les autres commence toujours par mieux se connaître soi.

Réconcilier pro et perso : une nécessité

Dans mon travail de coach (parental, familial et professionnel), je le vois chaque jour : il existe des ponts naturels entre management et parentalité.

Et pourtant, combien de fois oppose-t-on ces deux sphères, comme si l'on devenait deux personnes différentes entre sa vie pro et sa vie perso ?

Personnellement, cette séparation m'a toujours semblé artificielle — et contre-productive (et puis j’ose le dire : ça m’agace).

Nos forces, nos faiblesses, nos filtres, nos blessures : ils nous suivent partout, même si nous les exprimons différemment selon les contextes.

Et si, au lieu d’opposer, nous choisissions d’unifier, de réconcilier ?
De comprendre que manager ou élever, c’est toujours accompagner des humains vers plus d’autonomie, dans un cadre soutenant.

Et la clé de cela : il est nécessaire de bien comprendre et connaître l’autre.

Et que pour cela, tout commence par soi.

🧭 Mieux se connaître pour mieux guider

Que ce soit dans une équipe ou dans une famille, la qualité de la relation part de soi :

• De son état émotionnel.

• De ses filtres personnels.

• De ses forces digérées… ou de ses fragilités encore vives.

Un parent épuisé aura du mal à accueillir les émotions de son enfant.
Un manager anxieux sera plus rigide ou méfiant.

👉 Dans ces moments, ce n'est pas "l'autre" qui est le problème (même si on préfèrerait : ce serait plus facile et plus confortable).
C'est notre propre état interne qui colore nos réactions.

Mieux se connaître, c’est :

• Prendre conscience de ses automatismes, de ses limites… et de ses talents.

• Savoir choisir une posture plutôt que réagir à chaud.

• Cultiver ce qui fonctionne déjà, plutôt que de se focaliser uniquement sur ce qui manque.

🧠 Comprendre l’autre tel qu’il est (pas tel qu’on aimerait qu’il soit)

Un bon manager n'applique pas la même approche à chaque membre de son équipe.

Dans toutes les formations de management que j’ai eues, le formateur insistait sur la relation (et sur la responsabilité à 50-50 de la relation) mais aussi sur le fait qu’il y avait plusieurs types de management et qu’en fonction de la personne qu’on avait à manager on était plus dans l’un ou dans l’autre et que la pratique du management évoluait aussi en fonction de la séniorité du collaborateur.

De même que le manager ne parle pas de la même manière à tous ses collaborateurs (en théorie), un parent ajusté ne parle pas de la même façon à chacun de ses enfants.

Chaque personne a :

• Ses ressources

• Ses vulnérabilités

• Son propre langage émotionnel

👉 Adapter sa posture, ce n’est pas “faire du sur-mesure à tout prix”.

C’est partir de là où l’autre en est, et pas de là où on voudrait qu’il soit.

Accompagner, ce n’est pas vouloir que l’autre soit différent.
C’est partir de ce qu’il est et de là où il en est.

Exemples :

• En entreprise : guider un collaborateur créatif mais désorganisé avec des repères adaptés.

• En famille : accompagner un enfant qui a besoin de bouger pour apprendre, plutôt que d’espérer qu’il reste assis immobile.

✨ S’appuyer sur les forces plutôt que corriger les manques

Nous avons souvent été éduqués à repérer ce qui ne va pas : les lacunes, les erreurs, les défauts.

Mais ce qui construit réellement :

• la confiance,

• l'autonomie,

• l'envie de progresser,

c’est quand on voit ce qui va bien

c’est de nourrir ce qui fonctionne déjà.

Ce que vous regardez grandit.
Regardez les forces. Valorisez-les. Appuyez-vous dessus.

C’est valable autant dans la parentalité que le management.

🏷 Éviter les étiquettes et les généralisations

"Il est paresseux", "elle est timide", "il n’est pas fiable"...

Ces étiquettes, qu'elles soient en entreprise ou en famille, finissent par enfermer.
À force de répétition, elles deviennent des rôles qu'on joue malgré soi.

👉 Derrière chaque comportement difficile, il y a :

• Un contexte

• Des émotions

• Une dynamique

Regarder ce qu’il y a derrière les comportements, ça change tout.

Changer de regard, c’est ouvrir la porte à de nouvelles possibilités.

🌱 Créer un environnement de confiance

Ce n’est pas la perfection qui fait grandir.
C’est la sécurité.

Un cadre clair mais souple (et bienveillant).
Un espace où l’on peut :

• essayer,

• se tromper,

• apprendre,

• recommencer.

✔ En entreprise : l’erreur est un tremplin vers l’innovation. Ce n’est pas tellement ce qu’on a fait qui est intéressant mais le ce qu’on va en faire.
✔ En famille : l’erreur est une étape naturelle de l’apprentissage.

Ce qu'on veut transmettre, ce n'est pas la peur, mais la capacité à se relever.
Pas la soumission, mais la responsabilité.

Ma conclusion ? deux rôles, une même intention

2 rôles qu’on a tendance à opposer et qui pourtant sont si proches.

Que l'on soit parent ou manager, le but est le même : guider sans écraser, ajuster sans se sacrifier.

Et cela commence par soi :

• Se connaître.

• Observer ses mécanismes.

• Accepter d’apprendre, en marchant.

💬 Envie de faire évoluer votre posture relationnelle — en famille, en entreprise, ou dans les deux ?
Je vous accompagne pour construire des relations plus conscientes, plus solides, plus vivantes.

📅 Prenez rendez-vous ici pour en parler.

Parce qu’au fond, être un bon leader ou un bon parent, c’est surtout apprendre à être un humain en chemin.