Ce que l’open space a fait à mes soirées en famille
Spoiler : ce n’était pas que le bruit
Quand je travaillais encore en entreprise, on m’a un jour transférée d’un bureau à 4 à un open space.
Un bel espace, vitré, moderne, ergonomique, censé favoriser l’échange et la créativité.
La réalité ? (en tous cas la mienne)
Ce que j’ai surtout expérimenté, c’est la surcharge.
Les voix qui se croisent.
Les “t’as une minute ?” qui surgissent à n’importe quel moment.
Le téléphone du voisin, le clic frénétique du clavier d’un autre, les râles d’imprimante, les discussions sur un projet entre deux personnes au-dessus du bureau.
Pour me concentrer, je mettais un casque.
Ce n’était pas très bien vu.
Mon manager (toxique, mais manager quand même) se permettait de venir taper sur mon bureau pour capter mon attention et pour que j’enlève mon casque.
Comme un petit diable surgissant de sa boîte.
Et le soir…
Je rentrais lessivée.
Vidée.
Avec une tolérance zéro pour ce qui ressemblait de près ou de loin à un bruit ou une agitation supplémentaire.
Il fallait que les enfants soient couchés à 20h30. Sinon, je partais en vrille.
Le moindre retard au coucher pouvait provoquer un drame.
Pas pour eux. Pour moi. J’étais à cran. Trop de tout.
Sur le moment, je ne comprenais pas.
Je mettais ça sur le dos de la fatigue, de l’organisation.
C’est bien plus tard — grâce à ma formation en sophrologie et en comprenant mieux le stress et le fonctionnement du TDAH — que j’ai fait le lien.
Quand le stress s’accumule sans se voir
Le stress n’est pas toujours spectaculaire.
Parfois, c’est juste… une goutte de trop. Puis une autre. Et encore une autre.
Un bureau trop bruyant.
Un espace sans intimité.
Un manager qui ignore les besoins sensoriels de ses salariés.
Une journée à tout donner sans jamais pouvoir se recharger.
Et comme souvent, ce qu’on ne voit pas, on le subit sans s’en rendre compte. Alors il s’infiltre…
Dans nos gestes.
Dans nos tensions.
Dans notre voix, à la maison.
Et il finit par exploser là où on est censé se reposer.
Open space et TDAH : cocktail à haut potentiel explosif
Le TDAH (trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité) ne s’arrête pas à l’enfance.
Chez l’adulte, il peut prendre la forme :
d’une grande difficulté à filtrer les distractions,
d’un besoin vital de calme pour se concentrer,
d’une hypersensibilité sensorielle (notamment au bruit),
d’une fatigue chronique liée à l’effort constant pour “tenir” dans un cadre non adapté.
Et dans un open space, c’est l’enfer assuré, ou plus exactement, cela peut être l’enfer. Pour moi l’enfer n’était pas seulement les autres, c’était aussi l’open-space.
Ce n’est pas juste une question de confort. C’est neurologique. C’est physique. C’est chimique.
Et ça ne s’arrête pas à 18h.
Ce qui se passe au travail… ne reste pas au travail
On croit souvent que le stress pro est un problème pro.
Mais ce n’est pas vrai.
En fait on ne peut pas appliquer l’adage “Ce qui se passe à Vegas reste à Vegas”.
Ce qui se passe au bureau … dépasse largement les frontières du bureau.
Il se glisse dans nos soirs, nos week-ends, nos vacances.
Il teinte nos réactions. Il grignote nos ressources.
Et à la maison, il devient :
une perte de patience,
une irritabilité incompréhensible,
une envie d’isolement que personne ne comprend,
une difficulté à écouter vraiment les autres.
Ce n’est pas qu’on est de mauvaise humeur. C’est qu’on est plein. À ras bord. Et qu’on ne sait même pas qu’il faudrait se vider.
Apprendre à décoder ses signaux internes
Aujourd’hui, je ne mets plus de casque dans un open space.
Mais il m’arrive d’en mettre à la maison quand je travaille de la maison ou même quand je lis.
Mais je garde une forme de protection : je connais mes besoins.
Je sais ce qui me coûte. Je m’écoute.
Et je m’autorise à agir AVANT d’exploser.
C’est ce que je transmets aux femmes que j’accompagne.
Celles qui, comme moi, en ont eu marre d’encaisser sans comprendre.
Celles qui veulent retrouver une clarté, une cohérence, un équilibre.
Celles qui veulent que leurs soirées ressemblent à des bulles, pas à des poudrières.
Et vous ? Est-ce que votre stress vous suit à la maison ?
Chez Hiccopampe, je vous aide à :
💡 comprendre ce qui vous épuise (et ce qui vous ressource vraiment),
📉 alléger la surcharge mentale et sensorielle,
🧭 créer un quotidien aligné avec vos besoins profonds.
🔹 Accompagnement individuel pour femmes en surcharge mentale
🔹 E-books pratiques (cohérence cardiaque, stress, charge mentale)
Prête à retirer votre casque mental, respirer à nouveau… et retrouver des soirées plus douces ?