La parentalité, C’est comme une boîte de chocolats …

La parentalité, c’est comme une boîte de chocolats : un voyage rempli de surprises (plus ou moins bonnes) et de leçons (plus ou moins dures)

Pour ceux qui n’auraient pas la ref, c’est totalement inspiré d’une phrase du film Forrest Gump. Je l’ai revu avec mes enfants il n’y a pas longtemps.

« La vie, c’est comme une boîte de chocolats : on ne sait jamais sur quoi on va tomber. »
— in Forrest Gump

Sérieusement, qui a déjà ouvert une boîte de chocolats sans ressentir ce petit mélange d’excitation et d’inquiétude ?

C’est beau, c’est varié, ça promet — mais on ne sait jamais sur quoi on va tomber.

Une truffe fondante ? Un fourrage liqueur qui arrache (et qu’on a envie de recracher direct) ? Une ganache au poivre rose qui vous prend par surprise ?

Bienvenue dans la parentalité.

Oui, c’est une référence à Forrest Gump, et non, ce n’est pas juste une métaphore mignonne.

C’est une vérité quotidienne pour tous ceux qui vivent cette drôle d’aventure qu’est être parent.

🍬 Chaque enfant, une recette secrète

Vous pensiez savoir à quoi vous attendre ?
Même avec le petit livret explicatif fourni à la maternité (ah non, y’en a pas en fait), rien ne vous prépare vraiment à la complexité de chaque chocolat… euh, enfant.

Ils ont l’air similaires de loin — deux yeux, dix doigts, un prénom choisi avec soin — et pourtant, chaque bouchée est unique.

Certains enfants pétillent comme un praliné croustillant, d’autres révèlent leur douceur après une certaine résistance.

Certains sont pimentés. D’autres tout doux. D’autres encore changent de goût selon le moment de la journée.

Et comme pour les chocolats, nos goûts parentaux évoluent eux aussi — parfois malgré nous ou juste avec nous.

On pensait aimer la noisette, on découvre qu’on développe une vraie passion pour les éclats de caractère.

📦 Ce qu’on lit sur la boîte n’est pas toujours ce qu’on trouve dedans

Les manuels, les podcasts, les comptes Insta de parentalité…
C’est un peu comme les descriptifs des chocolats : alléchants sur le papier, mais parfois éloignés de la réalité.

On vous promet “sommeil autonome à 6 mois”, “gestion émotionnelle à 4 ans”, “confiance en soi à 8”… et puis dans la vraie vie, vous tombez sur une nuit blanche imprévue, des enfants qui ne font pas de nuits complètes avant leurs 3 as, une crise pour des chaussettes mal choisies ou qui grattent à l’intérieur (oui certaines chaussettes peuvent gratter, j’en ai fait l’expérience avec mes enfants) ou une angoisse soudaine de parler devant la classe.

Et vous vous dites : attends, mais c’était pas dans le script ça ? C’était écrit sur la fiche ?

😵‍💫 Parfois, ça pique. Et on ne peut pas recracher.

Il y a ces jours où on croque dans une situation en pensant que ça va aller — et BIM, on tombe sur un cœur de frustration intense ou un caramel collant de doute parental.

Une remarque mal prise. Une crise qu’on ne comprend pas. Une fatigue qui déborde. Et ce goût amer qui reste en bouche : J’aurais dû faire mieux…

Mais on apprend.
À ne pas tout avaler d’un coup.
À garder ce qui nous nourrit.
À recracher ce qui encombre : culpabilité, injonctions, comparaisons…
Cet apprentissage prend du temps. Beaucoup. Parce que la culpabilité, elle colle. Et elle tient bon.

💎 Et parfois, un éclat de douceur inattendu

Et puis il y a ces moments. Ces pépites.

Un regard complice. Un rire en plein chaos. Une main glissée dans la vôtre sans un mot. Un “je t’aime” ou un SMS avec “Bonne nuit maman, tu me manques” quand ils sont plus grands.

Ces instants où, sans prévenir, le cœur fond.

Ils n’étaient pas prévus. Ils ne sont pas “dans le programme”.

Mais ils viennent récompenser toutes les bouchées plus difficiles.

Et ces moments, au final on en a plein, dans une journée et dans une vie. Des petits éclats de douceur comme des plus grands. Mais promis, si vous regardez bien, ils sont plus que nombreux.

🧃Et parfois, un chocolat qu’on adorait ne passe plus

Il vous est déjà arrivé d’avoir un chocolat préféré… et de ne plus le supporter après une indigestion ou un changement de goût ?

En parentalité aussi, certaines règles, certaines routines ou certains principes qui nous semblaient parfaits à un moment… finissent par ne plus passer du tout.

Un coucher ritualisé qui devient source de tension.
Une règle de politesse qui convenait bien à 5 ans, mais étouffe à 12.
Un cadre qui rassurait… mais qui aujourd’hui freine l’autonomie.

Ce n’est pas que ces règles étaient mauvaises. C’est qu’elles ont “trop attendu à l’air libre”. Elles ont vieilli, parfois ranci, parfois perdu leur pertinence.

Ce qui reste, ce sont les fondations : nos valeurs, nos intentions, notre amour.
Mais les formes doivent évoluer. La parentalité, c’est un art d’ajustement. Un savoir-faire. Une capacité à sentir quand une recette a besoin d’un ingrédient en plus… ou en moins.

La parentalité, c’est un art de la dégustation lente ?

Il ne s’agit pas de tout aimer, ni de tout comprendre du premier coup.

Il s’agit de goûter, de s’ajuster, de savourer même ce qui surprend.

Et surtout : de ne pas rester seul devant la boîte, sans savoir quoi choisir.

Parce qu’une boîte de chocolats, ça se savoure mieux à plusieurs. Et parfois, on a juste besoin qu’on nous tende un bonbon et qu’on nous dise : ‘celui-là, je te promets, il vaut la peine.’

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Chez Hiccopampe, je vous accompagne à remettre de la saveur dans votre quotidien familial :

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Vous n’avez pas besoin d’être (ou d’avoir) le chocolat parfait.

Juste d’avoir envie de continuer la dégustation.

Ensemble.

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