Quand la machine s’arrête : accepter de ralentir

🌀 Machine à laver & surcharge mentale – épisode 5/5

Il y a des moments où la machine ne tourne plus.
Où l’on a tout essayé : vider, relancer, réorganiser…
Mais rien ne redémarre.
Pas de signal. Pas d’élan. Même pas un petit clignotement d’erreur.
Juste… l’arrêt.

C’est ce qui m’est arrivé, un matin.

J’avais pourtant planifié ma journée, préparé les repas, découpé les tâches comme j’aime le transmettre…
Mais mon corps ne suivait plus. Ma tête non plus.

Et dans un drôle de miroir, ma fille aussi s’était arrêtée.
Plus de mots. Plus d’envie. Juste un vide. Une lassitude profonde.

🛑 Quand la surcharge déborde… puis se tait

On parle souvent de surcharge visible : agitation, énervement, tensions.
Mais il y a aussi la surcharge silencieuse (mais pas muette). La surcharge invisible mais qu’on ressent à défaut de la voir.
Celle qui ne crie pas, mais qui fait tout lâcher.

Comme cette machine qui, à force de tourner trop longtemps, finit par s’arrêter net.
Plus de bruit. Plus d’eau. Juste un hublot fermé et un tambour figé (Et le linge trempé et lourd dedans).

C’est ce moment que beaucoup de parents redoutent : le burn-out.
Celui des mères qui donnent tout sans jamais reprendre leur souffle.
Celui des ados qui s’épuisent à masquer leur découragement.
Celui des familles qui avancent en mode survie.

🕊️ Et si s’arrêter, c’était le début d’autre chose ?

J’aurais pu forcer. M’obliger. Cocher la case.
Mais ce matin-là, j’ai choisi de ne pas lutter.

J’ai fait ce que je conseille souvent… mais que je m’autorise si peu :
J’ai ralenti.

J’ai annulé deux choses sur ma to-do.
J’ai dit à ma fille : “On va juste respirer un peu. Rien d’autre.”

Et dans cet espace non rempli, quelque chose s’est passé.
Pas spectaculaire (ce n’est jamais spectaculaire, pas forcément l’effet Waouh qu’on aimerait). Mais réel.

Nous avons parlé. Tricoté des silences.
Puis elle m’a tendu une perche : “Tu peux m’aider pour mon devoir ?”
Moi, j’ai retrouvé un peu de clarté.
La machine s’est remise en route. Lentement. Mais sûrement.

🧭 Accepter les creux : un acte de résistance douce

Dans un monde qui valorise la performance, ralentir semble suspect.
Et pourtant… c’est souvent dans les pauses que l’essentiel émerge (ma thérapeute me le rappelle souvent d’ailleurs, car c’est quelque chose que j’ai tendance à oublier).

Nos enfants n’ont pas besoin de parents parfaits.
Ils ont besoin de parents présents, régulés, capables de dire : “Là, je fais une pause. Et c’est ok.”

Nos ados, eux, ont besoin d’entendre que s’arrêter ne veut pas dire échouer.
Mais juste… écouter ce qui se passe à l’intérieur.

💡 Ce que je retiens (et que je vous transmets)

Quand la machine s’arrête, ce n’est pas toujours une panne.
C’est peut-être un appel.

Les “pauses” sont parfois le seul moyen de prévenir l’effondrement.

Ce n’est pas le rythme qui compte.
C’est la capacité à écouter ce qui se vit, pour de vrai.

J’ai mis du temps à comprendre que ces ralentissements n’étaient pas un problème à résoudre…
Mais une invitation.

Alors si vous sentez que votre machine à vous fatigue, s’essouffle ou s’arrête, il n’est jamais trop tard pour retrouver un souffle.

📩 Envie de souffler sans culpabiliser ?

Que vous soyez parent d’ado, femme en surcharge, ou juste épuisé·e par le quotidien...
Je vous accompagne à votre rythme, sans pression.
Juste pour que la machine redémarre… autrement.

🔹 Coaching individuel
🔹 Programme Destination Harmonie Familiale
🔹 Visio ponctuelle ou séance découverte

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