Quand la respiration ne suffit pas : et si vos enfants avaient besoin… de bouger ?
On nous vend souvent la respiration comme LE remède miracle contre les crises de nos enfants.
Je confirme : c’est un outil précieux.
Mais… pas toujours.
Parce que soyons honnêtes :
👉 avez-vous déjà essayé de dire à un enfant en pleine colère “allez, respire profondément” ?
Moi oui. Et devinez ? Ça finit rarement en happy end.
Les émotions, c’est de l’énergie en mouvement
Les émotions ne sont pas des nuages à dissiper.
Ce sont des torrents d’énergie. (Et ça quelle que soit l’émotion, les “bonnes” et les “mauvaises”, personnellement je parle plutôt d"‘émotions agréables ou désagréables car de mon point de vue elles sont toutes bonnes puisqu’elles nous disent quelque chose.)
Et cette énergie, si elle ne circule pas, elle stagne.
Un peu comme une eau qu’on laisse croupir. Ça déborde, ça explose, ou ça se transforme en anxiété.
Alors oui, parfois la respiration calme.
Mais parfois, le corps a besoin de décharger avant de pouvoir ralentir.
Exemple maison : mes (pré)ados
Chez moi, c’est flagrant :
Mon fils, quand il est en colère, il frappe, il court, il pousse. Impossible de l’asseoir en tailleur pour “respirer calmement”.
Ma fille, elle, se roulait par terre en hurlant (si possible dans un lieu public… pour le fun).
Et mon autre ado ? Plutôt version catch improvisé.
Croyez-moi : leur demander de respirer à ce moment-là, c’était me prendre un jouet dans la figure. 😅
Alors, on fait quoi quand respirer ne marche pas ?
On adapte. On propose au corps une porte de sortie.
Voici quelques pistes (testées et approuvées au cabinet et à la maison) :
Colère dans les bras ?
→ Pompes, jeu de “pousser les mains du parent”, ou câlin dont on essaie de se libérer (consentement, toujours).Colère dans les jambes ?
→ Sauter sur place, faire le polichinelle, courir jusqu’à la porte et revenir.Trop-plein global ?
→ Déchirer du papier, frapper dans un coussin, ou danser comme si personne ne regardait (vérifié : ça marche aussi pour les adultes).
Une fois que le corps a bougé, alors seulement… la respiration peut revenir.
Sortir des “recettes miracles”
En parentalité, on nous sert beaucoup de recettes toutes faites.
Sauf qu’aucune technique ne marche 100 % du temps, sur 100 % des enfants.
Chaque enfant est unique.
Chaque situation aussi.
Et c’est là que notre rôle de parent se transforme : pas en distributeur de solutions parfaites, mais en ingénieur·e du quotidien. On teste, on ajuste, on observe.
Une parentalité agile (et respirable)
Et si on lâchait un peu la pression de la “bonne méthode” ?
Et si on osait bricoler notre propre recette, adaptée à notre enfant, à notre famille, à nous ?
👉 Parce qu’au fond, ce qui compte, ce n’est pas de cocher une case “méthode validée par trucmuche sur Insta”.
C’est de trouver ce qui apaise vraiment nos enfants… et nous avec.
En conclusion
La respiration, c’est top.
Mais parfois, c’est trop tôt.
Alors avant de dire “calme-toi et respire”, demandez-vous :
💡 “Est-ce que son corps a besoin de bouger avant de souffler ?”
Essayez. Observez. Ajustez.
C’est ça, la parentalité agile.
👉 Et si vous sentez que vous avez besoin de soutien pour créer vos propres “recettes émotionnelles”, je peux vous accompagner.
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